« Quelquefois le remède du mal consiste à l’oublier, et l’on oublie le remède »

Savoir oublier. C’est un bonheur plutôt qu’un art.

Les choses qu’il vaut mieux oublier sont celles dont on se souvient le mieux.

La mémoire n’a pas seulement l’incivilité de manquer au besoin, mais encore l’impertinence de venir souvent à contretemps.

Dans tout ce qui doit faire de la peine elle est prodigue ; et dans tout ce qui pourrait donner du plaisir elle est stérile.

Quelquefois le remède du mal consiste à l’oublier, et l’on oublie le remède.

Il faut donc accoutumer la mémoire à prendre un autre train, puisqu’il dépend d’elle de donner un paradis ou un enfer.

Baltasar GracianL’Homme de cour (1647)

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