« L’or est le souverain des souverains »

L’or est le souverain des souverains.

L’or et le papier-monnaie sont les deux signes des richesses ; mais l’un est d’une convention universelle, et l’autre d’une convention locale et bornée.

La rareté des métaux et les peines que coûte leur exploitation, donnent à la terre le temps de porter des moissons, et les denrées peuvent atteindre ou suivre de près les signes qui les représentent. Mais, est-ce que la nature peut marcher comme la plume d’un homme qui fait du papier-monnaie ?

L’or, borné dans sa quantité, est illimité dans ses effets, et le papier, illimité dans sa quantité, est au contraire fort circonscrit dans ses effets.

Le centre du corps politique peut être de papier, mais il faut toujours que les extrémités soient d’or. Si les extrémités se changent en papier, la circulation s’arrête, et le corps politique expire.

Antoine Rivaroli, dit Rivarol (1753-1801)- Esprit de Rivarol, Politique

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s