« On se réfugie dans ce qu’on ignore. On s’y cache de ce qu’on sait »

On se réfugie dans ce qu’on ignore. On s’y cache de ce qu’on sait.

L’inconnu est l’espoir de l’espoir. La pensée cesserait avec l’indétermination.

L’espoir est l’acte intime qui crée de l’ignorance, change le mur en nuage, – et il n’y a point de sceptique, de pyrrhonien si destructeur de raisonnements, de raison, de probabilité, et d’évidences, que l’est ce forcené démon de l’espoir.

Paul ValéryTel Quel (1941)

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