L’espérance est une détermination héroïque de l’âme, et sa plus haute forme est le désespoir surmonté.
Georges Bernanos – Conférence aux étudiants brésiliens, Rio de Janeiro (22 décembre 1944)
Qui n’a pas vu la route, à l’aube entre deux rangées d’arbres, toute fraîche, toute vivante, ne sait pas ce que c’est que l’espérance. L’espérance est une détermination héroïque de l’âme, et sa plus haute forme est le désespoir surmonté.
On croit qu’il est facile d’espérer. Mais n’espèrent que ceux qui ont eu le courage de désespérer des illusions et des mensonge soù ils trouvaient une sécurité qu’ils prennent faussement pour de l’espérance.
L’espérance est un risque à courir, c’est même le risque des risques. L’espérance est la plus grande et la plus difficile victoire qu’un homme puisse remporter sur son âme…
On ne va jusqu’à l’espérance qu’à travers la vérité, au prix de grands efforts. Pour rencontrer l’espérance, il faut être allé au-delà du désespoir. Quand on va jusqu’au bout de la nuit, on rencontre une autre aurore.
Le démon de notre cœur s’appelle « À quoi bon ! ».