« […] Depuis longtemps ce mot demeure qu’on connaît avoir été fait par une forme de souhait : « Ô si la jeunesse savait, Ô si la vieillesse pouvait » […] Et en cette forme […] ainsi on laisse le reste à entendre, le propos demeurant imparfait. […] Au lieu des deux vers susdits, il y a aussi ces quatre :
Si la jeunesse bien savait
Et aussi vieillesse pouvait
Au lieu du pêché qui abonde
Verrons vertu régner au monde
[…] Quant à moi j’en ajouterais volontiers quatre :
Maintes belles choses aurions nous
Maintes belles choses verrions nous
Desquelles aucune l’on ait
Desquelles aucune on ne voit
[…] Quelques autres langages ont des proverbes correspondants, notamment le grec :
« Aux jeunes les exploits, aux vieux les conseils »
Henri II Estienne – Les Prémices, ou le livre des proverbes épigrammatisés (1594)
