« Il n’y a pas de préjugés anodins »

Fouler aux pieds les préjugés, fussent-ils les plus innocents, n’est pas une vieillerie ; au contraire, il faut le dire à notre honte, c’est jusqu’à présent une nouveauté, déclara aussitôt la jeune fille qui, en parlant, gesticulait avec véhémence. — D’ailleurs, il n’y a pas de préjugés innocents, ajouta-t-elle d’un ton aigre.

Fiodor DostoïevskiLes Possédés (1871)

 

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