On n’est vraiment puissant dans un ordre d’idées, qu’à la condition d’y être vraiment passionné.
Beaucoup d’hommes confondent le moment de savoir avec celui d’apprendre.
À la vanité de paraître instruit, s’ajoute le plus ordinairement l’orgueil de le croire.
L’esprit éprouve une répulsion instinctive pour toute idée qu’il serait incapable de découvrir.
Les fermes esprits ont le privilège de ne pas prendre le succès pour de la capacité.
La curiosité doit être un stimulant pour le travail, au lieu de devenir une anxiété.
Antonin Rondelet (1823-1893) – Réflexions de littérature, de philosophie, de morale et de religion (1881)