La plupart des hommes, trop prompts à espérer, sont aussi trop prompts à se laisser abattre.
C’est déjà un mérite d’avoir poursuivi un but, même sans l’atteindre.
Rien ne réussit comme la lutte.
C’est une heureuse supériorité de savoir souffrir au lieu de s’irriter.
On se dispense aisément de combattre, là où l’on croit impossible de triompher.
L’appréhension de ne point réussir ôte le plus souvent le courage d’entreprendre.
Antonin Rondelet (1823-1893) – Réflexions de littérature, de philosophie, de morale et de religion (1881)