Ô toi ! Le plus fou de tous les hommes, toi qui aspire à la sagesse, pèse un peu, je te prie, toutes les peines, toutes les inquiétudes qui déchirent jour et nuit ton âme, jette un coup d’œil sur les épines que cette sagesse sème sur tous les instants de ta vie, et tu connaîtras enfin de quelle foule de maux je préserve mes favoris !
Érasme – Éloge de la folie (1508)