– Je sais que le crépuscule vous rend toujours mélancolique. Vous me disiez quand vous étiez petite : « Je meurs chaque nuit pour ressusciter chaque matin. »
– C’est qu’il n’y a jamais eu qu’un seul matin, Monsieur le Chevalier : celui de Pâques. Mais chaque nuit où l’on entre est celle de la Très Sainte Agonie.
Georges Bernanos – Dialogue des carmélites (1947)
