Pour les États, aller dans l’espace constitue aujourd’hui encore un enjeu de puissance. Mais alors que la « guerre des étoiles » lancée par Ronald Reagan dans les années 1980 s’inscrivait dans une stratégie militaire dans le contexte de l’affrontement avec l’URSS, la conquête spatiale au XXIe siècle relève d’une autre guerre : celle de l’information et des télécommunications, mais aussi celle du prestige, composante du « soft power ».