« Les douleurs chantées sont déjà des douleurs calmées »

Il ne faut pas se faire d’illusion à cet égard : les douleurs chantées sont déjà des douleurs calmées.

Ce n’est point lorsque nous sommes encore engagés dans la sensation que nous serions capables de l’exprimer. Il faut s’écarter de soi-même et se considérer de loin et avec perspective.

Nous ne nous peignons bien qu’à la distance du souvenir.

Louise-Victorine AckermannPensées d’une solitaire (1882)

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