Il y a du plaisir dans les bois sans sentiers,
Il y a de l’extase sur le rivage solitaire,
Il y a une société où personne ne s’immisce,
Au bord de la mer profonde, et de la musique dans son rugissement :
Je n’aime pas moins l’Homme, mais j’aime davantage la Nature,
De ces entretiens, dans lesquels je m’échappe
De tout ce que je suis ou ai été auparavant,
Pour me mêler à l’Univers et ressentir
Ce que je ne peux exprimer, mais ne peux non plus dissimuler entièrement.
Lord Byron – Le Pèlerinage de Childe Harold (1812-1818)

There is a pleasure in the pathless woods,
There is a rapture on the lonely shore,
There is society where none intrudes,
By the deep Sea, and music in its roar:
I love not Man the less, but Nature more,
From these our interviews, in which I steal
From all I may be, or have been before,
To mingle with the Universe, and feel
What I can ne’er express, yet cannot all conceal.