La durée des œuvres est celle de leur utilité.
C’est pourquoi elle est discontinue. Il y a des siècles pendant lesquels Virgile ne sert à rien.
Mais tout ce qui fut, et qui n’a pas péri, a ses chances de revivre. On a besoin d’un exemple, d’un argument, d’un précédent, d’un prétexte.
Et voilà quelque livre mort qui s’agite et reparle.
Paul Valéry – Tel Quel (1941)
