« Entre une pratique sans tête et une théorie sans jambes, il n’y aura jamais à choisir »

Évitons donc que ne se brouillent définitivement théorie et pratique ; appelons à une vigilance incessante, que les combattants détiennent eux-mêmes la théorie de leur combat, qu’ils l’emportent avec eux dans la montagne, à l’avant-garde, s’il le faut, et qu’ils ne la laissent à personne d’autres.

Ainsi, entre une pratique sans tête et une théorie sans jambes, il n’y aura jamais à choisir.

Lutter pour un maximum d’efficacité, c’est lutter pour un maximum de raison — mise à l’épreuve au sein même des épreuves.

Régis DebrayRévolution dans la révolution ? (1967)

Laisser un commentaire