« Connais-tu un endroit préférable à une bienheureuse campagne ? »

L’ami de la campagne salue Fuscus ami de la ville.

Sur ce point seul, tous deux diffèrent absolument ; mais, pour le reste, ils sont jumeaux à peu près, et leurs esprits sont frères : ce qui déplaît à l’un déplaît à l’autre, et nous approuvons les mêmes choses […]

S’il faut vivre conformément à la nature, s’il faut d’abord chercher l’emplacement de sa maison, connais-tu un endroit préférable à une bienheureuse campagne ?

[« novistine locum potiorem rure beato ? »]

Horace (65-8 av. J-C) – Épitre X – À Fuscus Aristius

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Je dis que le bonheur est aux champs ; tu crois qu’on le trouve à la ville.

Dès qu’on préfère la condition d’un autre, on prend la sienne en aversion. Le campagnard, le citadin, sont injustes tous deux en accusant le lieu qu’ils habitent, et qui est innocent de leurs chagrins ; la faute est à leur propre cœur, qui ne peut se fuir lui-même.

Épitre XIV – À son métayer

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