« S’il se connaît quelques-uns des défauts que je touche, s’en corriger »

Je rends au public ce qu’il m’a prêté : j’ai emprunté de lui la matière de cet ouvrage, il est juste que, l’ayant achevé avec toute l’attention pour la vérité dont je suis capable et qu’il mérite de moi, je lui en fasse la restitution.

Il peut regarder avec loisir ce portrait que j’ai fait de lui d’après nature, et, s’il se connaît quelques-uns des défauts que je touche, s’en corriger.

C’est l’unique fin que l’on doit se proposer en écrivant […].

Jean de la BruyèreLes Caractères (1688), préface

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