Cette relation malaisée entre l’écrivain et le lecteur a eu un début […].
C’est une relation fertile mais anachronique entre un créateur primaire qui met au monde à l’instant de mourir, et un créateur post mortem, ou plutôt des générations de créateurs post mortem qui donnent la parole à la création et sans lesquels tout écrit reste mort.
Depuis le début, la lecture est l’apothéose de l’écriture.
Alberto Manguel – Une histoire de la lecture (1996)

oui le lecteur fait vivre l’auteur au travers des siècles ,il parachève l’œuvre en s’enrichissant lui même ; l’opposé absolu du parasitisme. U
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