Tu n’as que trop les qualités du journaliste : le brillant et la soudaineté de la pensée.
Tu ne te refuserais jamais à un trait d’esprit, dût-il faire pleurer ton ami. Je vois les journalistes aux foyers de théâtre, ils me font horreur.
Le journalisme est un enfer, un abîme d’iniquités, de mensonges, de trahisons, que l’on ne peut traverser et d’où l’on ne peut sortir pur, que protégé comme Dante par le divin laurier de Virgile.
Honoré de Balzac – Illusions perdues (1837-1843)
