Nous savons au moyen de l’intelligence que ce que l’intelligence n’appréhende pas est plus réel que ce qu’elle appréhende.
La foi, c’est l’expérience que l’intelligence est éclairée par l’amour.
Seulement l’intelligence doit reconnaître par les moyens qui lui sont propres, c’est-à-dire la constatation et la démonstration, la prééminence de l’amour.
[…] Dans le domaine de l’intelligence, la vertu d’humilité n’est pas autre chose que le pouvoir d’attention.
[…] L’humilité vraie est la connaissance qu’on est néant en tant qu’être humain et, plus généralement, en tant que créature.
L’intelligence y a une grande part. Il faut concevoir l’universel.
Simone Weil – La pesanteur et la grâce (1947)
