[…] le gouvernement est une chose qui gouverne, qui dirige, sinon qui contraint. Aucune chose de la sorte n’est visible en France.
Invisible, inorganique, elle existe cependant : dans les salons philosophiques, dans les galeries de l’œil-de-bœuf, dans la langue des discoureurs, dans la plume des pamphlétaires.
[…] La souveraineté ne serait-elle qu’une pauvre montgolfière, qui par le souffle du vent populaire s’agrandit et monte, et si le souffle se retire, devient flasque et aplatie ?
La France a été longtemps un « despotisme tempéré par des épigrammes », et maintenant, ce semble, les épigrammes ont pris le dessus.
Thomas Carlyle – Histoire de la Révolution Française (1837)

France was long a ‘Despotism tempered by Epigrams’ ; and now, it would seem, the Epigrams have got the upper hand.