Tout pas en avant, toute forme de dynamisme comporte quelque chose de satanique : le “progrès” est l’équivalent moderne de la Chute, la version profane de la damnation […] que sommes-nous sinon des réprouvés en marche, prédestinés à l’immonde, à ces machines, à ces villes, dont seul un désastre exhaustif pourrait nous débarrasser.
Emil Cioran – La Chute dans le temps (1964)
