Pierrette fit comme les gens qui souffrent au delà de leurs forces, elle garda le silence.
Ce silence est, pour tous les êtres attaqués, le seul moyen de triompher : il lasse les charges cosaques des envieux, les sauvages escarmouches des ennemis ; il donne une victoire écrasante et complète.
Quoi de plus complet que le silence ? Il est absolu, n’est-ce pas une des manières d’être de l’infini ?
Honoré de Balzac – Pierrette (1840)
