Révélations sur les services secrets de l’Etat islamique (1/4)
L’État islamique a structuré en son sein des services secrets à l’image de ceux des pays qu’il attaque. Une enquête en plusieurs volets de Mediapart montre les méthodes de contre-espionnage utilisées par les djihadistes. Elles n’ont rien à envier aux pratiques de la guerre froide et expliquent aussi comment les attentats qui ensanglantent l’Europe ont été rendus possibles.
Dossier : les espions de la terreur – Par Matthieu Suc
Cours délivré à des djihadistes de l’État islamique © DR
Quand l’Etat islamique recherche la taupe d’Alep (2/4)
Agents provocateurs en Syrie et enquêtes de moralité en Europe : les services secrets de l’État islamique ont recours, comme le révèle le deuxième volet de notre série, aux vieilles recettes du contre-espionnage pour déjouer les tentatives d’infiltration des services occidentaux. Un luxe de précautions qui ne met pas l’organisation à l’abri d’un agent double.
Portrait cagoulé du sniper français qui faisait office de garde du corps d’Abou Obeida © DR
Le bureau des légendes djihadistes (3/4)
Dans ce troisième volet des « Espions de la terreur », Mediapart décrit les rouages de la CIA des djihadistes. Boîtes aux lettres mortes, postiches, contre-filoches et couvertures en béton, les clandestins de l’État islamique déploient la même panoplie que les agents qui œuvraient durant la guerre froide. Seule différence : le renseignement qu’ils récoltent est utilisé à des fins terroristes.
Mohamed Abrini jouant au touriste durant son séjour anglais. © DR
Services secrets de l’EI: la cinquième colonne du djihad (4/4)
Faux attentats pour masquer les vrais, tentatives d’infiltrations de la fonction publique, les vétérans du djihad qui planifient les attaques en Europe intoxiquent les services de renseignement occidentaux. Aveuglés, ces derniers éprouvent les pires difficultés à estimer la réalité de l’effectif terroriste qui nous menace. Dernier volet de notre enquête sur les « Espions de la terreur ».