Portrait du Maréchal Hubert Lyautey

https://youtu.be/reKfqh16VTE

Le Maréchal Lyautey : en 1912, du Maroc à l’Académie française

Arnaud Teyssier évoque la jeunesse de Lyautey, ses voyages, ainsi que sa psychologie et sa pensée politique. Homme complexe, parfois égocentrique, Lyautey garda tout au long de sa vie une amertume, un goût d’inachevé… Il fut élu à l’Académie française en 1912, avant d’être maréchal.

Statufié de son vivant, le maréchal Lyautey (1854-1934) est entré dans l’histoire comme le constructeur du Maroc moderne, le modèle du « grand colonial » qui sut comprendre le monde nouveau et imposa contre intérêts et préjugés le respect des cultures indigènes. Son destin, celui du « royaliste qui donna un empire à la République », est paradoxal.

Aventurier du désert comme Lawrence d’Arabie, mais aussi grand administrateur, anticonformiste et esthète, Lyautey a mis en scène se propre vie, luttant contre son seul ennemi véritable : l’ennui. Résident général, ministre, académicien, maréchal de France, Lyautey reste une énigme que l’auteur, par le travail de recherche et par l’intuition personnelle, réussit à percer : caché dans l’immensité du ciel et des sables, c’est le contraste entre une réussite publique exceptionnelle, un prestige demeuré intact, et le sentiment d’inachèvement et d’échec qui n’a cessé de dominer sa vie.

Bibliographie
Lyautey, Ed. Perrin, 2004

Source : Canal Académie


Hubert Lyautey par Bertrand de La Presle

Hubert Lyautey, de l’Académie française, est ici raconté par le général d’armée Bertrand de La Presle. Ce dernier le qualifie de  » personnalité incontournable ». Nous l’écoutons à l’occasion des 90 ans de l’Académie des sciences d’outre-mer.

Louis Hubert Gonzalve Lyautey (1854 – 1934), militaire français et officier pendant les guerres coloniales fut premier résident général du protectorat français au Maroc en 1912, ministre de la Guerre lors de la Première Guerre mondiale, puis maréchal de France en 1921, académicien et président d’honneur des Scouts de France. Sa devise, empruntée au poète anglais Percy Bysshe Shelley, est restée célèbre : « La joie de l’âme est dans l’action ». Il n’était pas encore maréchal de France quand il fut élu à l’Académie française, le 31 octobre 1912, au fauteuil d’Henry Houssaye par 27 voix. Il ne fut reçu qu’après la guerre, le 8 juillet 1920, par Mgr Duchesne.

Source : Canal Académie

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