Orwell était un animal politique. Il ramenait tout à la politique […]. Il ne pouvait pas se moucher sans faire un discours sur les conditions de travail dans l’industrie du mouchoir […].
Si Orwell plaidait pour qu’on accorde la priorité au politique , c’était seulement afin de mieux protéger les valeurs non politiques. […]
Si la politique doit mobiliser notre attention , c’est à la façon d’un chien enragé qui vous sautera à la gorge si vous cessez un instant de le tenir à l’oeil.
Simon Leys, Orwell , ou l’horreur de la politique
